Douleur

Le corps parle avec ses « maux ».

 

 

Définition donnée par l’IASP (International Association for the Study of Pain) :

« Une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à un dommage tissulaire réel ou potentiel, ou décrit en termes d’un tel dommage ».

 

La douleur est donc une sensation subjective mais c’est une réalité objective de la personne. Elle a plusieurs composantes :

  • Composante sensorielle permettant de décoder la douleur (qualité, intensité, localisation) ;
  • Composante affective et émotionnelle donnant une tonalité désagréable, angoissante, liée à une souffrance intérieure ;
  • Composante cognitive avec la mémorisation d’expériences douloureuses passées et du sens donné à ces douleurs ;
  • Composante comportementale, responsable des manifestations verbales et non verbales (plaintes, gémissements, prostration…).

Chaque personne réagit à la douleur en fonction de ses facultés d’adaptation, de son expérience des douleurs passées, de son éducation et de sa culture.

La douleur touche l’être humain dans sa globalité et non seulement son organisme. Elle est sensations et émotions. Elle n’affecte pas que le corps, elle affecte l’individu et modifie sa relation aux autres.

Les objectifs de la sophrologie dans la prise en charge de la douleur :

  • Rupture du cercle vicieux : douleur-tension musculaire-anxiété ;
  • Prise de conscience de son corps pour aller vers un état de mieux-être, être capable de se centrer sur d’autres zones ou sensations que la douleur ;
  • Diminution de l’état de stress augmentant la perception douloureuse ;
  • La personne devient actrice de son nouvel espace de vie et plus autonome dans la prise en charge de sa problématique douloureuse ;
  • Effets physiologiques : libération d’endomorphines, de sérotonine et de dopamine, activation favorable du système immunitaire, amélioration de l’échange sanguin, de l’irrigation des organes, de l’élimination des déchets et de l’acide lactique ;
  • Le système parasympathique prédomine, la cohérence cardiaque se rééquilibre, les grandes fonctions s’harmonisent ;
  • Effets sur le repos, l’équilibre psychique, le sommeil, la fatigue.